Sortie sur le marché le 4 déc, 2010 (par Simona)

Publié le par bim.dijon.over-blog.com

4 decembre

 

 

J’ai décidé, il y a trois semaines de m’inscrire, sur les conseils d’une professeue et d’une amie, a une association nommée BIM (Brigade Internationale des Mots). La BIM semble être destinée surtout aux étudiants étrangers. Aujourd’hui c’est ma première sortie avec ses membres. On doit aller au marche de Dijon et découvrir.

 

 

Simona et Claude10 heures: C’est l’heure du rendez-vous dans un café bien connu. Moi et deux autres filles, nous sommes arrivées les premières. Quelques minutes plus tard on retrouve les autres et on entre dans le café. C’est le lieu où les projets prennent forme. On distribue les rôles à tous; on décide de travailler par équipe de deux; chaque groupe a sa propre mission. Je dois aller, accompagnée d’un homme français, Claude, enregistrer les cris (en fait les bruits) des vendeurs dans le marché. Armée d’un stylo et d’un carnet je veux tout faire. Claude, mieux préparé que moi, me montre son appareil magique qui peut tout enregistrer (un dictaphone); il m’enseigne comment l’utiliser (c’est bien facile):«c’est plus pratique comme ça», me dit-il, et il a raison.


11 heures à midi: Claude me dit d’aller à ma guise, il va me suivre. En dehors il fait vraiment froid et je n’entends pas beaucoup de choses donc on se dirige vers l’ancien marché qui est l’intérieur.


À première vue: beaucoup de monde, beaucoup de commerçants, diversité de produits (même trop, dirais-je); tout semble favorable. Après 10 minutes et un demi-tour je n’ai rien enregistré; il y a beaucoup de bruit, mais les commerçants ne crient pas.Allons-y de l’autre côté. Malchance! Personne ne crie ici non plus... Je jette un coup d’œil aux produits exposés (trop de noms) et en même temps je suis bien impressionnée par le rayon des produits aquatiques: huîtres, coquilles Saint-Jacques, crevettes, homards et d’autres encore.


Jau marché 04 12 10 08e vois une commerçante en train d’expliquer à une possible cliente comment cuisiner les champignons. Je m’y glisse assez doucement et j’essaye d’enregistrer; apparement le jus que les champignons rendent pendant qu’ils cuisent est bien important. Devant moi, une autre commerçante, plus agée, commence à crier:


«Venez acheter mes champignons! Ils sont bons mes champignons! Ils sont frais! Venez acheter mes champignons!». C’est le premier cri que j’entends depuis une demi-heure!


Je décide de sortir; peut-être que je vais avoir plus de chance. Personne ne crie. Seulement un garçon me demande si je veux l’entarter pour 2 euros (c’était une cause noble apparemment), je refuse. Quand même je reste à côté voir si quelqu’un va oser. Il insiste dans le va-et-vient de la foule et heureusement pour lui, quelqu’un accepte de l’entarter. Tout le monde rit. Il s’essuie et recommence à poser la question.


Je le quitte pour d’autres endroits ou j’espère trouver les commerçants-crieurs. Je me promène pendant 20 minutes et je n’entends presque rien d’intéressant. Je rentre de nouveau à l’intérieur; faute des cris je décide seulement de regarder les prix et les noms des produits (je ne peux pas vous donner les noms que j’ai vus; c’est la tâche d’autres étudiants) mais je peux vous dire que pour moi ce serait bien difficile de venir et faire les emplettes. Tout se voit bien, tout est, semble-t-il frais (je ne suis pas sûre), les prix sont raisonnables.


Vers midi on rencontre les autres qui ont eu plus de chance que nous. À peine ai-je réussi à enregistrer 10 minutes et c’est surtout du bruit, pas de cris. Tous les autres ont réussi à bien mener leur tâche.  pour eux,  pour moi...


Je parle avec Claude et on se rend compte qu’on n’a pas eu de chance à cause de trois raisons :

C’était samedi quand beaucoup de personnes viennent faire les achats;


Il faisait trop froid donc le monde voulaient acheter le plus vite possible et rentrer chez soi; ce n’était pas du tout favorable aux promenades parmi les rayons;


Comme il y avait des gens qui achetaient les produits, il n’était pas nécessaire que les commerçants crient (il y avait même de la queue chez quelques uns).


 

Pour le repas nous rentrons chez Annie. Je suis pour la première fois dans une maison dijonnaise. C’est très joli: la maison est très grande et une des fenêtres a même des vitraux (superbes), beaucoup de lumière entre, l’atmosphère est accueillante. Pendant le repas, on partage des impressions, on discute sur des thèmes divers.

 

 

À 3 heures et demi il faut commencer à écrire, à rédiger ce qu’on a «cueilli» auparavant. Tout le monde s’y met. Faute d’inspiration et ayant peu de ressources je fais seulement quelques ébauches qui vont rester encore une semaine avant de prendre forme.


Ainsi s’est passée ma première expérience au sein de la BIM. J’attends impatiemment la prochaine sortie et j’espère choisir une tâche plus riche en informations. 

Publié dans texte en sortie

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