Mon expérience Erasmus (par Simona)

Publié le par bim.dijon.over-blog.com

Mon expérience en tant qu’Erasmus

 

Mars 2010 . J’apprends que j’ai obtenu la bourse Erasmus. Pendant l’été, des formalités.

 

Je pars pour Dijon le 21 septembre 2010. Je prends l’avion ; il a 2 heures et demie de retard. Je monte dans l’avion, c’est la première fois, j’ai peur, je suis seule. Je vois des montagnes. On atterrit. Je prends le bus pour Porte Maillot. Je prends le métro. Trop d’escaliers. Je dois me débrouiller toute seule avec un sac à dos et une valise qui pèse plus de 25 kilos. Quelques personnes m’aident. Gare de Lyon. Grève inattendue de la SNCF. Je réussis à prendre le dernier TGV. Je paye 55 euro.

 

J’arrive à Dijon. Je cherche l’arrêt du bus. Je trouve le bus et je descends au bout du campus ( même si j’avais demandé au chauffeur de me laisser auprès de la résidence Mansart). Je me promène de nouveau avec ma valise. Il est 20.00 heures. On me promène dans 4 pavillons avant de trouver celui qui faisait la permanence. Des documents à remplir. Je retrouve le pavillon Sens où on me donne la chambre 3**. Ça veut dire,après une journée fatigante et aventureuse, que ma copine et moi-même, la valise qui garde toute ma dote ou toute ma fortune, nous devons monter jusqu’au 3ème étage. Je réussis à faire cela en 10 minutes. J’entre. Je vois la chambre : froide et mal accueillante. Je sens une odeur qui ne me plaît pas. Je reste sur le lit. Je ne pleure pas. Je ne dois pas pleurer. Je ne dis rien et j’ouvre ma valise. Je sors dans le couloir, personne ne me remarque. Je prend la douche, je mange mon dernier sandwich et j’essaye à dormir.

 

Mercredi matin : je paye la provision-200 euro et le loyer pour septembre, 200 euro. J’annonce mon arrivée au R.I., ils signent les documents, je veux faire l’inscription, je dois payer 200 euro (l’assurance que j’ai n’est pas la bonne). Je reviens le soir à la résidence, j’ai faim et presque pas d’argent. Je dors.

 

Jeudi matin : d’autres formalités, rencontre avec le coordonateur, emploi du temps, des courses. Des gens dans la résidence commencent à s’apercevoir de ma présence. J’entends parler roumain.

 

Vendredi et samedi : journées d’accueil. Je rencontre beaucoup de monde qui a peur  comme moi. Tout à coup, je ne me sens plus seule.

 

Première semaine : beaucoup de cours. Je me rends compte que je ne sais pas cuisiner et que je mange trop de plats semi-préparés. Inscriptions. Formalités. Gens gentils. D’autres peu gentils. On me dit que je parle bien le français ( vraiment ? ou sont-ils seulement aimables avec les étrangères ?)

 

Samedi : je coupe mon doigt avec un couteau. Je perds conscience. Une ambulance vient me chercher. Je suis opérée (pour la première fois et en plus ça se passe en France, où je suis toute seule !!!). J’ai la main dans une plâtre. Beaucoup, beaucoup de gens gentils. Curiosité des autres étudiants, réputation parmi les Erasmus.

 

Deuxième semaine : d’autres cours, je dois choisir les bons et faire encore des formalités. Je parle avec beaucoup de roumains. A la fin de la semaine, je pars pour Paris comme touriste. Je visite Versailles, château et jardins. Je rate mon dernier train . Je n’ai pas de connaissances à Paris. Je passe la nuit à Paris. Je reviens à Dijon le dimanche, après un retard de 3 heures du train. Je dors.

 

Troisième semaine. Tout semble plus stable. J’ai des amis, j’aime bien les profs, je passe du temps dans la bibliothèque, j’ai des devoirs. Je suis heureuse. Je veux rester toute l’année à Dijon, je veux revenir en France pour le master.

 

Je dois payer des frais à l’hôpital et pour chaque visite rendue au médecin (bien sûr, je suis Erasmus alors j’ai de l’argent à jeter par la fenêtre !!!), faute d’attention je dois payer.

 

Après le premier mois, je me sens un  peu plus calme et je commence à travailler sérieusement. Les examens débuteront vite. Alors, je me dis « bon courage » !  

Publié dans vécu

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